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Capteurs de puissance: laboratoire pour la route et les trails

L'entraînement intelligent : À propos de la mesure de performance, des astuces des pros, et de la modération dans la première montée.

Normalement, la règle d'or pour chaque montée et chaque course est : Ne soit pas trop rapide ! Normalement. Parce que dans le feu de l'action, les cyclistes ont tendance à oublier toute modération : ils se précipitent dans l'ascension sans penser au lendemain. Et dans les yeux d'un entraîneur scientifique, ce "lendemain" n'existe souvent vraiment plus. Car : La baisse de performance due a une vitesse initiale excessive est énorme. Et les chances de battre ton record sur ton trajet préféré ou d'atteindre une bonne place dans le classement on tout déjà disparu, tes muscles sont hyperacidifiés et leur performance diminuée.

 

Que faire ? Rouler plus lentement ? Oui et non ! Après tout, comment est-ce qu'un cycliste amateur peut-il savoir s'il est trop rapide, ou trop lent, ou quand il a atteint la vitesse optimale ? Björn Kafka est une personne qui peut répondre très précisément à cette question. Il a été lui-même athlète de compétition, puis journaliste, et travaille aujourd'hui avec sa société Waytowin en tant qu'expert en entraînement, en particulier pour le cyclisme professionnel. Au sujet du contrôle de l'effort, Kafka dit très clairement : "Pour moi, les capteurs de performance sont parmi les outils décisifs." La raison qu'il donne est la suivante : "Les capteurs de puissance sont comme des haltères dans l'entraînement musculaire : douze kilos, c'est douze kilos et 200 watts, c'est 200 watts." En mesurant les forces musculaires agissant sur la transmission - en pratique, cela se fait - selon le disposifit - en mesurant la torsion du matériau dans l'axe de la pédale, sur le spider du pédalier ou sur le moyeu de la roue arrière. Les athlètes ou entraîneurs connaissent immédiatement la force agissant sur la pédale. Technologie réservée aux pros ? Au contraire : "Ce qui fonctionne pour les cyclistes professionnels fonctionne aussi pour le cycliste (de course) amateur, parce que : La cellule est la cellule." Le travail de contrôle de l'entraînement et de l'effort en compétition réalisé par Björn est entièrement basé sur des nombres.

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Björn définit les instruments de mesure en conséquence : "Un capteur de puissance est un laboratoire à l'air libre". "L'entraînement peut être analysé beaucoup plus précisément. Surtout la corrélation de la puissance, c'est-à-dire la force propulsive générée par le muscle, et la fréquence cardiaque." Lorsque le travail d'un entraîneur commence, la combinaison de mesure de puissance et de mesure de pouls est la base de l'analyse. Elle permet de déterminer où il est possible de s'améliorer au niveau du chronomètre, dit Björn. Mais pour cela, il faut en savoir beaucoup soi-même, ou avoir à ses côtés un entraîneur capable d'interpréter ces données.

Mais même pour les amateurs "le contrôle de l'entraînement fonctionne beaucoup mieux avec le capteur de puissance qu'avec le moniteur de fréquence cardiaque." La fréquence cardiaque en tant que seul paramètre ne fournit que des données partiellement fiables. Le changement de la fréquence cardiaque n'est rien de plus qu'une réaction du corps au stress, dit l'expert. Et la liste des choses que le corps ressent comme stress est longue... L'activité sportive, bien sûr. Mais aussi le météo, la forme quotidienne, même l'alimentation ont une influence sur le pouls. Dans ce contexte, il est également imprécis de contrôler l'effort lors de l'entraînement et/ou en compétition via ce paramètre uniquement. "Il y a parfois de grandes différences individuelles quant au moment où un cycliste atteint la fréquence cardiaque pour atteindre une performance optimal. ", explique Björn.

Ce qui vaut comme "optimal" est bien sûr une question d'ambition - et de savoir si on veut atteindre ce niveau optimal. Mais soyons honnêtes : sur le vélo, on veut (presque) toujours rouler plus vite, plus loin ou plus haut. C'est le frisson de la vitesse sur le vélo de route. Ou la fascination d'un tour supplémentaire sur le trail.

Et comment aborder cette question dans la pratique ? „Au début, roule simplement avec un capteur de puissance pour te faire une idée des chiffres, de la performance que tes jambes sont capables d'atteindre dans différentes situations et surtout après différents laps de temps." Tel est l'astuce de Björn. "Quand je commence à 200 watts, ça ne ressemble à rien. Mais après deux heures, deux heures et demie, je remarque : "Oups, c'est épuisant !'". Les professionnels du Tour de France ou du Transalp Challenge utilisent exactement cette information : les cyclistes fournissent, mesurés par un capteur de puissance, exactement la performance qu'ils sont capables de maintenir pendant longtemps sans exploser. "Si je sais que ma performance continue idéale, que nous appelons seuil de performance, est de 350 watts, par exemple, alors je monte la montagne avec 350 watts ", explique l'expert en entraînement. De cette façon, on s'assure que le sommet de la montée peut être atteint ou même atteint dans un certain délai.

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Pour déterminer la valeur de ton seuil de performance en tant qu'athlète amateur, tu as trois possibilités. La première : En observant tes propres données de performance durant une plus longue période de temps. Ainsi on découvre la performance à laquelle on ne s'effondre pas à la fin, cependant, très grossièrement et approximativement. La deuxième : Par un diagnostic de performance compl, mais cela est parfois coûteux et il n'existe que peu d'institutions qui effectuent de tels diagnostics. La troisième : Par le biais de tours de test et d'un test FTP classique de plus de 20 minutes. Björn : „Je suis un fan de la méthode à plusieurs tours de test - de 4 minutes et 20 minutes et pourquoi pas même 60 minutes." À partir de ces données, tu (ou ton entrîneur) peut calculer la performance moyenne à l'aide de formules prédéfinies et avec ce nombre en tête tu peux aborder le prochain test. Il n'est pas forcément nécessaire d'avoir un entraîneur dès le début : Les unités principales des systèmes, c'est-à-dire les affichages du guidon, offrent différents modes pour effectuer une détermination de position au moyen d'un test. En particulier en relation avec les plateformes d'entraînement en ligne, comme Zwift & Co., le seuil de performance peut être déterminé et un entraînement contrôlé peut commencer.

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"Ce qui est bien, en général, c'est que je peux quitter le domaine subjectif et mettre un chiffre concret sur mon ressenti dans les montées.", conclut Björn. „Par le biais du wattmètre, je sais exactement dans quelle plage de mes performances je dois rester pour atteindre le progrès désiré. Ou simplement pour obtenir mon sentiment de satisfaction en faisant face à des montées difficiles ou en battant mes propres records."